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Escalier

Hypnose

Un processus naturel

Qu’est-ce que l’hypnose ?

Contrairement à ce qu’indique son nom, (Hypnos en grec qui  signifie sommeil), l’hypnose n’est pas un état de sommeil. Il s'agit d'un état de conscience modifiée, différent de l'état de veille habituel et qui correspond à un processus naturel, présent en chacun mais que nous ne savons pas toujours  utiliser… Chacun a pu faire l’expérience d’un livre dont la lecture permet de nous évader, ou celle d’une suspension hors du temps à force de contempler le mouvement des vagues, etc.

L’état hypnotique est précisément ce moment de conscience où les choses sont perçues autrement. Depuis la seconde moitié des années 90, cet état a été identifié et caractérisé en imagerie cérébrale (IRM fonctionnelle et PET-Scan), attestant ainsi de son existence réelle. Scientifiquement, on peut maintenant affirmer que l’état hypnotique est une réalité.

Se mettre en état d’hypnose, ou faire de l’hypnose avec un praticien, c’est reproduire intentionnellement cet état de conscience avec un objectif qui varie selon le cadre dont il est question (détente, soin, évolution personnelle…).

Qu'est-ce que l'hypnothérapie ?

L'hypnothérapie est l'utilisation de l'hypnose pour accompagner un processus thérapeutique. L’hypnose est  le moyen par lequel l'hypnothérapeute permet à une personne de se mettre en état de faire elle-même - à un autre niveau de conscience - ce qui est bon et utile pour elle. Le but visé par l'hypnose thérapeutique est de permettre à chacun de retrouver l'intégrité, l'unité et l'équilibre de sa personnalité, à travers son propre pouvoir créatif,  libérant ainsi ses facultés d'adaptation et d'imagination. Elle permet de renforcer les ressources d’une personne, de réveiller ses potentialités et de permettre ainsi les changements souhaités. Ces derniers peuvent d'ailleurs varier en cours de thérapie, une fois que certaines difficultés ont été dépassées, une personne peut se rendre compte qu'elle désire maintenant autre chose…

Tronc d'arbre sec

EMDR

Un mouvement alternatif

Qu’est-ce que l’EMDR ?


L’EMDR est une approche psychothérapeutique, découverte aux Etats-Unis en 1987 par Francine SHAPIRO, psychologue américaine et membre du Mental Research Institute de Palo Alto, et pratiquée depuis dans le monde entier auprès de milliers de personnes, de tous âges et de toutes conditions, souffrant de troubles psychologiques.


À qui s’adresse l’EMDR ?

La thérapie EMDR s’adresse à toute personne (de l’enfant - même en bas âge - à l’adulte) souffrant de perturbations émotionnelles généralement liées à des traumatismes psychologiques. Il peut s’agir de traumatismes « évidents », avec un grand « T », tels que les violences physiques et psychologiques, les abus sexuels, les accidents graves, les décès, les maladies graves, les incendies, les catastrophes naturelles, les situations de guerre et attentats... Mais il peut s’agir aussi d'événements de vie difficiles ou de traumatismes avec un petit « t », qui passent inaperçus et peuvent être la source d’émotions ou de comportements inadaptés et excessifs dans la vie quotidienne (enfance perturbée, séparations, fausses couches et IVG, deuils, difficultés professionnelles, etc.). Ces perturbations émotionnelles s’expriment sous diverses formes : irritabilité, angoisse, cauchemars, tendance à l’isolement, état dépressif, comportement agité voire violent, douleurs physiques, somatisations, régression chez l’enfant... D’autres troubles psychologiques relèvent aussi, dans certains cas, de traumatismes récents ou anciens, parfois inconscients : dépression, addictions, troubles du comportement alimentaire, attaques de panique, phobies... Ces perturbations apparaissent quand notre cerveau est dépassé par un choc traumatique et n’arrive pas à traiter (ou digérer) les informations comme il le fait ordinairement. Il reste bloqué sur l’événement, sans que nous en ayons conscience, et ce sont les vécus traumatiques non digérés qui sont sources de ces perturbations. La thérapie EMDR permet de débloquer les mécanismes naturels de traitement de l’information, et ainsi le traumatisme peut enfin être retraité (ou digéré), même de nombreuses années après. La thérapie EMDR est aujourd’hui une approche thérapeutique mondialement reconnue par la communauté scientifique pour son efficacité dans le traitement des troubles post-traumatiques. Elle est la seule avec les thérapies comportementales et cognitives dont l’usage est officiellement recommandé pour le traitement des états de stress post traumatique par la Haute Autorité de la Santé (HAS), qui intervient dans la validation des soins médicaux, depuis juin 2007. La liste des principales études et de nombreux articles sont disponibles sur le site www.emdr-france.org

Comment se passe un traitement EMDR ?

Une préparation est indispensable : des entretiens préliminaires permettent au patient d’établir une relation de confiance avec son praticien et d’identifier, avec son aide, le ou les souvenirs traumatiques à l’origine de ses difficultés. Ces souvenirs seront ensuite retraités, un à un, lors des séances. Il faut parfois plusieurs séances pour traiter un seul souvenir. Pour les enfants, le traitement EMDR peut se faire en présence des parents, en fonction de l’âge de l’enfant. Le processus de traitement activé par la méthode est un processus conscient. Il correspond à ce que fait naturellement notre cerveau quand il ne se bloque pas. Au début d’une séance EMDR, le praticien demande au patient de se concentrer sur l’événement perturbant, en gardant à l’esprit les souvenirs sensoriels de l’événement (image, son, odeur, sensation physique), ainsi que les pensées et ressentis actuels qui y sont associés. Le praticien commence alors des séries de stimulations bilatérales alternées, c’est-à-dire qu’il stimule le cerveau alternativement du côté gauche puis droit, soit par des mouvements oculaires, soit par des stimulations tactiles, soit par des bips sonores. Entre chaque série, il suffit alors que le patient remarque ce qui lui vient à l’esprit. Il n’y a aucun effort à faire pendant la stimulation pour obtenir tel ou tel type de résultat; l’événement se retraite spontanément, et différemment pour chaque personne selon son vécu, sa personnalité, ses ressources, sa culture. Les séries de stimulations bilatérales continuent jusqu’à ce que le souvenir de l’événement ne soit plus source de perturbations mais soit associé à des ressentis calmes ainsi qu’à des pensées positives et constructives. Une séance d’EMDR dure de 60 à 90 minutes (plus courte chez l’enfant). Pendant cette période, le patient peut traverser des émotions intenses, et à la fin de la séance, il peut généralement ressentir une nette amélioration.


planète

ICV

Intégration du cycle de vie

Qu'est-ce que la thérapie ICV?

La thérapie Lifespan Integration (Intégration du cycle de la vie) (LI-ICV) a été développée, au début des années 2000, par Peggy Pace, une psychothérapeute américaine.

Cette thérapie a deux axes de travail. Le premier consiste à permettre l’intégration d’un événement traumatique spécifique (ex. un décès, une maladie, une agression, un accident de la route, etc).

Le second consiste en un travail de fond permettant à la personne d’intégrer son histoire de vie dans sa globalité et par là même à se sentir en sécurité à l’intérieur d’elle-même. Nous n’avons pas besoin de vivre de « gros » traumatismes pour nous sentir en insécurité à l’intérieur de nous-mêmes ; la répétition de « petits » traumatismes produit également cet effet.

La thérapie LI-ICV se base sur un trépied :

la Ligne du temps, la répétition de la Ligne du temps et l’accordage.

L’accordage

L’accordage renvoie à la capacité du thérapeute d’être connecté avec son client, c’est-à-dire d’être réceptif et sensible à ce qu’il se passe pour lui et ainsi d’adapter sa posture pour que le client puisse être dans la fenêtre de tolérance. Cette dernière renvoie à la zone dans laquelle une personne est capable de ressentir ses émotions et de les réguler. Attention, réguler ne signifie pas ne pas ressentir – on peut être triste et pleurer – mais plutôt pouvoir ressentir et exprimer ses émotions en restant dans la fenêtre de tolérance.

La ligne du temps

Quel que soit l’objectif de la séance, nous utilisons toujours une ligne du temps. Cette dernière est composée des souvenirs (positifs, négatifs ou neutres) de la personne.

Lorsqu’un événement de vie, généralement une expérience de vie adverse ou un trauma, n’est pas intégré, la personne sait qu’il est passé mais ne ressent pas ceci comme vrai dans son corps. Une partie d’elle reste « coincée » à cet endroit du passé. Verbaliser autour de l’événement passé ne suffit pas à l’intégrer ; la Ligne du temps permet de situer l’événement dans un espace spatial et temporel pour permettre à la personne de sentir qu’aujourd’hui l’événement est terminé.  

La répétition de la ligne du temps

C’est la répétition de la ligne du temps dans un espace contenant qui va permettre l’intégration neuronale. Chaque souvenir est associé à un réseau de neurones. Lorsque nous activons plusieurs réseaux neuronaux simultanément, ce que nous faisons lors de la lecture de la Ligne du temps, les neurones se connectent et se relient entre eux. Cette connexion entre les neurones permet de donner un sentiment de continuité, de cohérence à notre vie et de « laisser » le passé à sa place. Tout ce travail de répétition de la ligne du temps s’effectue dans un espace où le thérapeute est « accordé ».

Pour en savoir plus: https://aficv.com/presentation-de-la-therapie-li-icv

Image de Daiga Ellaby

Méditation

Une présence

La méditation de pleine conscience : un pont entre tradition et modernité

 

De plus en plus populaire ces dernières années dans nos sociétés occidentales, la méditation de pleine conscience, traduit de l’anglais « mindfulness », existe depuis des milliers d’années et constitue la pratique de base des différentes méditations bouddhistes.
En 1979, Jon Kabat Zinn, professeur de médecine à l’Université du Massachussets, docteur en biologie moléculaire, introduit cette pratique dans les hôpitaux avec l’idée assez originale que la méditation pouvait aider les occidentaux à gérer leur stress sans qu’ils deviennent forcément des adeptes de la tradition bouddhiste. L’objectif est alors de développer la méditation de pleine conscience en complément des traitements médicaux (médecine intégrative). Il crée pour cela un programme de réduction du stress et d’entrainement de l’attention appelé MBSR (Mindfulness Based de Stress Reduction). Les premiers patients concernés par la création de ce programme sont des personnes souffrant de douleurs persistantes et non améliorés par le traitement médical. Les bénéfices constatés sont multiples, notamment sur le rapport des patients avec la douleur et sur l’amélioration de leur qualité de vie. Ces bénéfices interviennent très tôt dans la pratique, nul besoin d’être un méditant de longue date pour en ressentir les bienfaits.
Depuis ces premières expériences, les pratiques méditatives ont fait une irruption remarquée dans le champ de la médecine, de la psychologie clinique et de la psychiatrie. Des recherches cliniques rigoureuses ont permis d’en confirmer l’efficacité et leur place dans le champ des psychothérapies.

 

Méditation, neurosciences et plasticité cérébrale

 

Grâce aux neurosciences et aux progrès de la neuroimagerie, il est désormais possible de connaître les zones du cerveau activées lors d’une session de méditation : on peut ainsi observer l’activité des zones responsables de la perception, de l’attention, des sensations corporelles mais également celles de la gestion de la mémoire, du stress et de l’empathie. Le conscience de soi et des autres ou encore la régulation émotionnelle sont également concernées. Selon le Dr Antoine Lutz, directeur de recherche INSERM à Lyon qui étudie les bases neurophysiologiques des états de méditation, cette pratique provoque des changements fonctionnels dans le cerveau et induit une réorganisation de l’activité neuronale (plasticité cérébrale). De ce fait, on peut entraîner certaines régions de notre cerveau comme on fait des exercices pour développer sa musculature.

 

De quoi s’agit-il ? Attention, ouverture, présence…

 

« La pleine conscience est un état de conscience qui résulte du fait de porter son attention, délibérément, au moment présent, sans juger, sur l’expérience qui se déploie moment après moment » Jon Kabat-Zinn. C’est donc un état qui est opposé au fonctionnement habituel dit « pilote automatique ». Le seul objectif est donc de rester présent à l’instant…ou plutôt de ramener tout doucement, avec bienveillance et inlassablement son esprit au moment présent. Elle vise alors à devenir l’observateur attentif de ses phénomènes mentaux, corporels et émotionnels sans chercher à peser sur leur déroulement. Ce processus favorise l’acceptation de ce qui est en train de se passer. Méditer ne signifie donc pas prendre congé avec la réalité, ni arrêter de penser : il n’y a pas d’interrupteur et on n’éteint pas son esprit comme on éteint une lampe…

 

Méditation, pleine conscience et psychothérapie

 

La méditation n’est pas juste une technique mais une manière d’être et une façon de voir qui recèle de profondes implications pour la compréhension de la nature de notre esprit et de notre corps (Kabat-Zinn). Aujourd’hui, certains considèrent cette « pleine conscience » comme une compétence psychologique à part entière (Shapiro, Carlson, Astin et Freedman). Cette pratique permet de développer des capacités de régulation émotionnelle et attentionnelle, ce qui justifie son intégration dans des protocoles psychothérapeutiques. La méditation de pleine conscience produit un effet bénéfique et expérimentalement validé dans plusieurs conditions psychopathologiques en agissant probablement sur des éléments cognitifs, comportementaux mais aussi émotionnels.

Accéder à un état de conscience élargie pour p1696068943134.png

Respiration Holotropique
Grof Legacy Training

Souffle et Son

La Respiration Holotropique est un dispositif  thérapeutique mis au point par le psychiatre Dr Stanislav Grof et son épouse Cristina Grof pour permettre d’élargir l’état de conscience, dynamiser ainsi des processus thérapeutiques parfois bloqués, amener à la conscience des matériaux profondément enfouis dans l’inconscient et vivre un processus de transformation.   

Ce dispositif utilise pour cela un certain travail respiratoire, plus précisément une expérience contrôlée d’hyperventilation, soutenue par des séquences musicales étudiées. L’expérience dure généralement entre deux et trois heures.

Pendant une séance de respiration holotropique la personne peut vivre des régressions dans la petite enfance, explorer des vécus en lien avec sa naissance, retraverser des traumas mais aussi contacter des expériences symboliques et spirituelles. Ce moment de la RH s'inscrit dans un processus thérapeutique plus large en lien avec le thérapeute qui pose un cadre structuré et sécurisant et soutient l'intégration des expériences. Il intervient si nécessaire  au cours de la séquence de respiration afin d'aider la personne dans son processus : « C’est la possibilité  de vivre des expériences profondément réparatrices, d’expérimenter l’accueil et la confiance là où il y avait du jugement, de la peur ou du rejet » (Blin et Chavas).

La respiration holotropique est un outil thérapeutique puissant et profondément transformateur.

Le travail du Dr Grof représente une remarquable synthèse des anciennes traditions spirituelles, de la symbolique universelle, de sa propre clinique sur des milliers de patients et des découvertes les plus récentes sur le fonctionnement du cerveau et sur les états de conscience élargie.

En savoir plus:https://www.stangrof.com/

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